Parutions dans la presse

Cette page reprend les divers articles de presse rédigés sur MEV sprl.

Certains de nos escaliers ont été publiés dans des revues de décoration mais notre nom n'y figure pas. Il s'agit en général de la présentation d'une maison où seul figure le nom de l'architecte (Gaël, Libre Essentielle, Les nouvelles immobilières, Déco idées, Villas, Particulier à particulier (France), etc.). Ces articles ne sont pas repris dans cette page.

Parutions et publications

Au lieu de grimper à l'arbre...

Attendez plutôt qu'il devienne un escalier, après être passé par M.E.V. et Samola à Gembloux

Leur devise, c'est «de l'arbre à l'escalier». Et même la rue où sont situées ces entreprises gembloutoises - rue des Poiriers, 14 - portent un nom d'arbre. Bien évidemment, on ne fabrique pas des escaliers avec le bois du poirier. Mais ici, on ne travaille que le bois.

L'escalier est devenu le cheval de bataille de l'entreprise M.E.V. qui s'est spécialisée dans ce type de mobilier : «Un escalier c'est un meuble sur lequel on marche ! » dit Philippe Vereerstraeten expliquant que cette fabrication se situe à cheval entre l'ébénisterie (pour la précision et la finition) et l'art de la charpente (pour la maîtrise de la géométrie).

Ca monte et ça tourne

Des escaliers, M.E.V. en produit environ 80 par an désormais et s'il faut l'en croire, ils sont tous différents car conçus en fonction des desiderata des clients et de manière à s'intégrer dans l'habitation où ils rempliront leur office.

Pour fabriquer des éléments tubulaires de l'escalier (fuseaux et piliers), elle compte sur la société soeur Samola, laquelle a acquis une renommée dans la discipline très particulière qu'est le tournage du bois, au point qu'elle fournit désormais également d'autres entreprises : au total quelques 1.000 pièces par an. Les deux sociétés occupent quatre jeunes artisans (la moyenne d'âge est de 30 ans) : trois pour les escaliers et un pour le tournage.

M.E.V. a commencé son activité voici 13 ans, dans un garage. Puis, ce fut un atelier vétuste à Wavre. Enfin, aujourd'hui, ses ateliers font 600m2. Au début, c'était une menuiserie générale qui, en raison de la demande croissante, s'est spécialisée dans l'escalier. Le chiffre d'affaire est de quelque 10 millions de F. par an.

Amoureux du bois

Passée maître dans la conception et la fabrication d'escaliers de type classique, généralement commandés par des particuliers, l'entreprise voudrait développer plus spécialement son produit dans des formes plus contemporaines. Et elle aimerait aussi travailler pour les bâtiments publics et fournir des escaliers monumentaux.

Mais l'ambition des Gembloutois ne se limite pas à cela. Le rêve poursuivi est de confectionner des maisons en ossature bois à structure apparente. Ils l'ont déjà faite, d'ailleurs, pour pouvoir estimer les difficultés techniques et le prix de revient.

Cet attrait pour le bois correspond bien, au demeurant, à la tendance actuelle de renouer avec les matériaux nobles, naturels et chaleureux. «Et puis, le bois est le seul qui se régénère naturellement sans causer de nuisance ! » disent-ils, expliquant qu'en grandissant, l'arbre fabrique de l'oxygène et sert d'habitat aux oiseaux, et qu'une fois abattu, une deuxième vie s'offre à lui. Que recourir au bois constitue aussi un bon moyen de promouvoir l'exploitation forestière et de favoriser le reboisement.

A Gembloux, on ne gaspille pas le bois puisque les déchets (sciure et copeaux) sont récoltés par un système d'aspiration souterraine afin d'être réutilisés pour la fabrication de panneaux et de briquettes de chauffage.

Les deux sociétés soeurs n'ont ni showroom, ni représentant. Il faut aller sur place pour se rendre compte du travail qu'on y fait. Et puisque l'occasion se présente.

Sur les marches du succès, à Gembloux

L'escalier en bois, c'est leur truc.

Ils en fabriquent et en placent environ 80 par an. Et ils tournent quelques 1.000 pièces destinées à ces meubles un peu particuliers, puisque, soulignent-ils, on marche dessus. Voilà ce qu'à pu voir le public qui avait choisi, dimanche, d'aller découvrir à Gembloux, ville cible de la Journée découverte entreprises, les sociétés MEV et Samola, actives dans la transformation du bois. Et installées, spécialité oblige, rue des Poiriers.
Les quatre artisans qui animent les lieux assurent qu'ils n'ont jamais réalisé deux fois le même projet. Ils ne proposent d'ailleurs aucun modèle standard et s'adaptent à toute configuration. Ils n'ont ni de représentant, ni salle d'exposition.
Aux visiteurs, ils ont montré, entre autres, le cheminement du bois qui arrive chez eux à l'état de tronc scié en planches et sort sous forme d'escalier ; ou encore leur savoir faire en matière de tournage.

Active depuis 1985 dans la menuiserie et l 'ébénisterie MEV - Samola s'est spécialisée dans la conception et la réalisation d'escaliers en bois de tout type.

MEV et Samola sont deux sociétés soeurs dirigées par leur fondateur, Philippe Vereerstraeten. La première (SPRL) date de 1991, la seconde (SA) de 1992. «J'ai commencé en nom propre en 1985, précise celui-ci. Après avoir travaillé dans divers domaines de la menuiserie, j'ai fondé MEV, qui s'occupe de la conception et de la réalisation des escaliers alors que Samola, qui est propriétaire des bâtiments, est orientée vers le tournage sur bois, principalement pour MEV mais également, depuis ces derniers mois, pour d'autres professionnels du bois. En d'autres termes, c'est MEV qui prend les risques, surtout depuis que nous avons quitté Wavre pour le zoning de Gembloux où nous avons emménagé au début de 1993.»

Au début, MEV continue à réaliser des travaux de menuiserie intérieure avant de se consacrer exclusivement, en 1996, à la fabrication d'escalier. De la conception à l'installation. «Un escalier doit être pensé dans sa globalité, poursuit Philippe Vereerstraeten. Tout doit être préparé avec une extrême minutie car la moindre erreur peut remettre en question l'ensemble de l'ouvrage.» Actuellement, MEV confectionne environ 80 escaliers par an. Ensemble, les deux sociétés réalisent bon an, mal an, un CA d'une dizaine de millions avec quatre personnes. «Sans publicité, souligne Philippe Vereerstraeten.

Notre développement s'est effectué simplement grâce au bouche à oreille et aux bons rapports que nous entre tenons avec nos clients, notamment les architectes.»

ESCALIER ESTHETIQUE

Si l'entreprise gembloutoise est active dans toute la Belgique, son rayon d'action se limite sur tout à Bruxelles et au Brabant où elle réalise 75 % de son chiffre d'affaires. «Nous envisageons de prospecter davantage la province de Namur, mais celle-ci est beaucoup moins peuplée que la Région bruxelloise et sa périphérie», note Philippe Vereerstraeten, qui ambitionne de s'attaquer avec son équipe à des projets plus importants. «Notamment les escaliers monumentaux dans les lieux publics, indique-t-il. Mais nous nous efforçons aussi de promouvoir au maximum les escaliers décoratifs et originaux qui constituent autant de défis techniques.» Jusqu'à présent, la clientele de MEV se recrute principalement parmi les particuliers.

«Aujourd'hui, nous assistons à une nouvelle tendance, remarque Philippe Vereerstraeten. L'escalier ne revêt plus seulement un aspect fonctionnel mais également esthétique. Dans beaucoup de nouvelles constructions, il est placé en plein milieu d'une pièce avec laquelle il doit s'harmoniser. En dehors des escaliers, nous nous intéressons également à la réa- lisation de maisons à ossature bois avec structure apparente.

Nous sommes apte à fournir tout type de charpenterie qui présente un intérêt technique et pour lequel nous pouvons utiliser l'expérience et le mé- tier acquis dans la fabrication d'escaliers.»

Last but not least, MEV va bientôt disposer d'un site Internet afin de présenter à un public plus large ses réalisations les plus spectaculaires. Avec pour objectif, dans le futur, de gravir encore quelques marches supplémentaires.

GUY VAN DEN NOORTGATE

Il l'aime bien balancé

Il n'y a pas si longtemps, on plaçait le plus souvent l'escalier dans une cage sombre et ét étroite. Le bel escalier contemporain fait partie du mobilier. On le retrouve souvent au milieu des pièces à vivre. Décoratif et utile, droit, tournant, à cage ouverte ou fermée, le menuisier Philippe Vereerstraeten les dessine et les réalise à Gembloux. Avec sa petite équipe d'artisans.
 
S'il peut tolérer un léger défaut sur la première contremarche d'un des escaliers sortant de son atelier, Philippe Vereerstraeten est intransigeant pour le reste.
En belle face, après avoir été débitées dans des plateaux de bois, toutes les pièces façonnées doivent être irréprochables. Les 80 réalisations artisanales qui sortent bon an mal an de son atelier sont des escaliers uniques.
 
«Nous n'utilisons pas de logiciels pour dessiner nos escaliers. Avec cette approche, on restait cantonné dans une mise en musique standard. A long terme, c'est mauvais. L'ordinateur n'a rien prévu pour les cas particuliers. Ce que j'aime surtout, c'est réaliser ce que les autres ne veulent pas faire. De plus, je n'ai jamais vu un autre fabricant à l'oeuvre».
Les techniques qu'ils maîtrisent aujourd'hui parfaitement, Philippe Vereerstraeten les a apprises seul, dans les livres. Une fois la géométrie et la vision dans les trois dimensions bien acquises, c'est à son imagination d'artisan de parler dans l'espace.
Pour la conception, certaines règles fondamentales comme l'emmarchement sont universelles. Il y a aussi les limites imposées par les contraintes mécaniques et extérieures. Comme celels déterminées par le dégagement, les portes, les fenêtres, la hauteur du toit.... Avec une structure conçue comme une charpente, l'ensemble de l'escalier doit être rigide. Grâce à l'assemblage du puzzle et au report des efforts sur les différents éléments qui le composent.
«Je tente de cerner rapidement les goûts de mes clients, en voyant d'abord comment ils se meublent.Je leur propose ensuite des modèles, à moins qu'ils n'aient déjà leur idée».
Le premier impératif est d'utiliser au mieux l'espace, en fonction de la distribution des pièces dans la maison. L'esthétique vient après.
 

LA FORME EST DONNEE PAR SON BALANCEMENT

Un des secrets de fabrication est d'harmoniser efficacité et création. Philippe Vereerstraeten opère ainsi dans un système de calibre. Des gabarits très précis, mis au point au fil des ans, et utilisés pour donner vie aux pièces posant le plus de problèmes. Celles servant notamment de raccords.
«C'est à partir d'un plan d'exécution que l'on établit le gabarit. La réussite d'un escalier n'est pas dans son choix mais dans la forme donnée par son balancement. Personnellement, je n'apprécie pas trop les moulures. Je préfère épurer au maximum. J'aime les modèles qui s'envolent un peu».
Chaque pièce travaillée possède sa référence, comme cette 9e marche de la 3e volée de cet escalier en hêtre bientôt prêt à être embarqué dans le camion, pour être ensuite monté chez le client.
Pour arriver à ses fins, le patron de MEV n'a pas adopté de machines modernes à réglages numériques sophistiqués. Scies circulaires ou à ruban, raboteuses et toupies transformées et améliorées par ses soins travaillent ainsi le bois. En respectant scrupuleusement le sens de son précieux fil.


Ce superbe escalier contemporain hélicoïdal possède en son coeur un noyau évidé très esthétique. Ce modèle est très confortable : parceque l'on y trouve à la fois une main courante centrale et un dégagement au niveau du noyau, ce qui augmente sa largeur. On passe ainsi aisément le bras et les épaules au-dessus du noyau central. Beau et efficace.

L'apprentis sage

Fils de médecin et membre d'une famille nombreuse, Philippe Vereerstraeten avait débuté des études d'ingénieur. Mais il ne voulait surtout pas se retrouver derrière un bureau.
Son esprit rationnel et ingénieux lui permet aujourd'hui de défier de nombreuses techniques et d'adapter ses machines-outils.

Ses premiers pas dans le travail manuel l'ont conduit au façonnage du bois. Il l'a d'abord appris modestement en suivant la filière de l'apprenti chez un fabricant de cuisines et de placards. Là, il apprend l'abc des panneaux et leur assemblage. Pour accéder enfin à la profession d'indépendant et au patronat.
Pour honorer les commandes d'un architecte, il fait ses premières armes dans le massif. En autodidacte. Avec des tablettes, portes, parquets et mobilier de rangement. Puis des escaliers droits. Et enfin un premier escalier balancé à installer dans un magasin.

«Je me souviens avoir très peu dormi avant d'aller sur place pour l'assembler», confie le jeune patron de MEV. «J'avais mis trois semaines pour le fabriquer. Aujourd'hui, pour le même modèle, moi et mon associé, on mettrait à peine deux journées».

Ils tournicotent, partent en vrille et vous envoie en l'air. Les escaliers de Philippe Vereerstraeten brisent les académismes. A Gembloux (B), on n'a vraiment pas l'esprit d'escalier. 

Cet homme-là est plus qu'un menuisier. Son parcours est alambiqué, comme ses créations du reste. Des escaliers d'un genre unique. Pas d'études de menuiserie classique donc, mais des stages souvent fastidieux « à faire des petits trous dans des portes de cuisines équipées. » En 1994, se sentant un peu juste aux entournures, l'apprenti biberonné au stakhanovisme fonde une société de portes et fenêtres. Douze ans plus tard, bien inspiré par sa campagne wallonne, le voilà devenu expert en escaliers. Féru d'histoire de France, un tantinet intello, le concepteur préfère les obstacles à la facilité. « Les murs de travers, passer sous le toit mais sur la porte tout en donnant l'impression que l'escalier tient dans le vide », explique-t-il. Pour le novice, certains de ces projets défient le bon sens. « Il faut accepter que la structure d'un ouvrage tienne davantage par la pression horizontale que verticale. Pour ceux qui croient encore qu'on peut passer à travers un escalier à claire-voie, ça demande un gros travail de persuasion... »

Chez lui, Philippe s'est construit un modèle assez fabuleux. Une sorte de spirale en hêtre et bois de merbeau qui appartient à la famille des colimaçons - ou hélicoïdaux. « Un escalier étroit comme une échelle de grenier escamotable et doté d'un limon intérieur beaucoup plus long que l'extérieur, capable de supporter d'énormes charges », indique-t-il. Une prouesse architecturale du même acabit que le modèle qui lui a servi de carte de visite. Installé devant son entreprise, l'escalier à double révolution s'inspire du magistral escalier central du château de Chambord conçu par Léonard de Vinci. Cette oeuvre d'art a demandé des semaines de travail et possède les plus petits côtés imaginables. Deux mètres quarante. Pas un centimètre de plus, « sans quoi, on se taperait la tête sur les marches de l'autre. Il faut toujours faire passer le pratique avant l'esthétique. » Chaque année, ce sont quatre-vingts escaliers uniques qui sortent ainsi de ses ateliers. De plus en plus exigeants, ses clients n'hésitent pas à lui demander l'impossible « comme rajouter un troisième niveau à un modèle art déco sans que le travail se voie. » Bourré d'annotations et de croquis légendés, son site Internet est parsemé de pensées bien choisies, du genre : « Il est plus facile de lever un peu plus la jambe que de réduire la taille du pied. » Sacrés Belges!

Emission télévisée : Une brique dans le ventre sur la RTBF

Numéro spécial consacré aux portes et escaliers.
Ce numéro reprend 23 photos d'escaliers et de garde-corps réalisés par MEV.
Directeur de la publication : Yves Peemans.

Distribution exclusive en Belgique :
TONDEUR DIFFUSSION, 9 av Fr. Van Kalken - 1070 Bruxellles
Tél : +32(0)2-555.02.11,
service abonnements et vente par correspondance : +32(0)2-555-02.17

Les escaliers en beauté. Ils sont beaux, confortables, sûrs. Ils répondent à la fois aux normes et sont fabriqués avec des matériaux nobles par des artisans créatifs. L'escalier a gagné ses galons.

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Numéro spécial consacré aux portes et escaliers.
Ce numéro reprend 7 photos (p27, p 31, p33, p54, p75) d'escaliers réalisés par MEV.
Directeur de la publication : Yves Peemans.
Distribution exclusive en Belgique : TONDEUR DIFFUSSION, 9 av Fr. Van Kalken - 1070 Bruxellles
Tél : +32(0)2-555.02.11, service abonnements et vente par correspondance : +32(0)2-555-02.17

L'émission de la RTBF : "Une brique dans le ventre" du 15 janvier 2012

La menuiserie MEV

Chaque jour au cours de cette série « Zoom sur Gembloux », nous vous avons présenté des Gembloutois dont les talents brillent au-delà des frontières communales. Aujourd'hui, pour clôturer ce fil rouge, c'est la démarche énergétique d'une entreprise gembloutoise que nous mettons en avant. Celle de l'entreprise de menuiserie MEV, implantée à Sauvenière depuis vingt ans.

Cette PME qui fabrique des escaliers en bois est entièrement autonome en matière énergétique. Mieux encore, elle en tire même du profit.

« Nous produisons notre propre énergie, explique Philippe Vereerstraeten, le patron de MEV. Toutes nos machines sont alimentées en électricité grâce à des panneaux solaires, posés sur le toit et dans le jardin. Certains sont mobiles et suivent donc la courbe du soleil pour optimaliser leur production . L'ensemble de ces panneaux permet de produire environ 24.000 kWh par an. C'est largement suffisant pour faire tourner nos machines. »

Pour chauffer le bâtiment, pas besoin non plus de raccordement au gaz ou à l'électricité. « On chauffe l'ensemble de la menuiserie en brûlant nos déchets de bois récoltés lors de la fabrication de nos escaliers, Au total, sur une année, on recycle ainsi plus de 17 tonnes de copeaux et de poussières de bois », ajoute Philippe Vereerstraeten. Ces deux initiatives permettent à l'entreprise d'économiser plus de 11.000 euros et 8.000 litres de mazout par an. Mais également de faire du bénéfice, en revendant son excédent d'électricité. « Grâce aux certificats verts, on perçoit plus de 10.000 euros par an. »

De quoi assurer une certaine sérénité financière au sein de cette PME qui emploie quatre personnes et qui affiche un chiffre d'affaire annuel de près de 350.000 euros.